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"Review: "Napoleon's Mercenaries", Guy Dempsey" Topic


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Gonsalvo19 Dec 2011 8:41 a.m. PST

Although this book, covering Foreign troops serving in the French Army during the period 1799-1814, came out in 2002 I hadn't read much about it previously. I review the book in the following blog post:

link

Bottom line is "Highly Recommended" if you have interest in these very diverse units. More than fifty formations are covered in varying amounts of depth depending upon their longevity and what is known about them.

von Winterfeldt19 Dec 2011 2:07 p.m. PST

I agree a great book by a great expert.

Florida Tory19 Dec 2011 2:12 p.m. PST

It is an oft-cited book on this forum.

Rick

21eRegt19 Dec 2011 3:34 p.m. PST

I was pleased to pick up a discounted copy this year.

Gonsalvo19 Dec 2011 4:52 p.m. PST

I hadn't read about it before chancing on the copy at a bookseller at a small regional convention, and without being able to look through it in person, I might not have purchased it even at the discounted price. The book is obviously a labor of love, and is well worth the purchase price.

Let's see, now my French army needs the Vistula Legion, Irish Legion, Portuguese Legion, Neufchatel Battalion, Regt Joseph Napoleon, and…

Peter

TMPWargamerabbit19 Dec 2011 9:49 p.m. PST

A great book. Used to find those favorite units that gamers tend to love…

Sbires….formed by decree of Napoleon's sister Elisa….Grand Duchess of Tuscany
1808…changed into Compagnies de police for Tuscany…

Grey uniform, black belts, tall felt hat with broad brim cocked on one side….sorry no standard…bummer.

M aka WR

Lilian30 Dec 2011 7:06 a.m. PST

a definitive reference,
with very exotic and bizarre units, my favorite "the Desertors Battalions" (there was an other Desertor French Battalion from French émigrés and desertors)
"Foreign Pioneers" page 221 should be translated "Prisoners of War Battalions" ("Bataillons de Prisonniers de Guerre") and not curiously Pioneers/Pionniers

Ducel130 Dec 2011 11:36 a.m. PST

Outstanding reference work, deserves a place in every Napoleonic enthusiast's library.
Russ

Marcus Maximus27 Aug 2018 2:59 p.m. PST

Raising this back from 2011 – does this publication contain information on the Corsican Tirailleurs – like brief operational history, officer commanding and uniform details? Thanks in advance.

Brechtel19828 Aug 2018 7:12 a.m. PST

The Tiraillers Corse were a French, and not a foreign unit as Corsica was part of France from 1768. They are mentioned with the Tirailleurs du Po as they were brigaded with them in Soult's IV Corps and became, with them, a part of the reactivated 11th Legere.

von Winterfeldt02 Sep 2018 10:47 a.m. PST

LES CHEFS DE CORPS

Les Tirailleurs Corses sont commandés par Philippe d'ORNANO, cousin de l'Empereur, né à Ajaccio en 1784. Beau, jeune, d'une taille élevée.
« Joli cavalier, fringant, tout le soldat de l'épopée, il incarnait toutes les mâles vertus d'une race de guerriers, son geste et sa parole respiraient le feu et la hardiesse, et il possédait au suprême l'art d'entraîner les hommes ». (H. Bouchot).
Il quittera le bataillon en janvier 1807, quand il sera nommé Colonel du 25ème Dragons. Général de brigade en 1811 au soir de la bataille de Fuentes de Onoro, divisionnaire après la Moskowa. Gravement blessé, il est laissé pour mort à la bataille de Krasnoë. Il est nommé en février 1813, Commandant du Régiment des Dragons de la Garde. Une blessure au ventre consécutive à un duel, le tient éloigné du champ de bataille de Waterloo. Il épousera Marie Waleska en 1816, devenant de ce fait beau-père du fils de Napoléon.
Nommé Maréchal de France, et gouverneur des Invalides, il s'éteint à Paris le 13 octobre 1863 à l'âge de 79 ans.

L'adjudant major, Antoine François MORANDINI, est un enfant de Moïta. Son père avait été capitaine dans l'armée de Pascal PAOLI pendant la guerre d'indépendance. Sa famille avait embrassé le parti Français, et son oncle Antoine ANDREI (1755-1821 ) avait été envoyé à la Convention par ses compatriotes. De grande taille, bien fait de sa personne, il excitait l'admiration sur son passage. Il était entré en service en 1786 au Régiment Royal-Corse. En 1788, le régiment est dissous et ses deux bataillons constituent le 3ème Régiment de Chasseurs Royaux Corses, et le 4ème Régiment de Chasseurs Corses. Il passe au 4ème Chasseurs. Caporal Fourrier en 1791, Sergent major le 21 janvier 1794, Adjudant le 9 mai 1794, et Sous-lieutenant le 2 juin 1794. Le 6 août 1794, le 4ème devient Demi-brigade Légère. Il est nommé Lieutenant le 22 septembre 1795. Aide de camp du Général GENTILI, il le suit en Italie, à Corfou, où il est aide de camp de l'adjudant-général ROZE, et en Corse.
Le 22 décembre 1800, il est nommé capitaine à la 4ème demi-brigade Légère, et passe aux Tirailleurs Corses le 10 janvier 1802, où il commande la compagnie de Carabiniers. Chef de bataillon surnuméraire le 25 novembre 1806, il est confirmé dans son grade le 1er février 1807. Il commandera le bataillon jusqu'à sa dissolution en 1811. Il passera au 11ème Léger, mais sera nommé Commandant d'armes de 4ème Classe le 1er Novembre 1811. En non activité à la fin de cette année, il sera employé à la suite de la Grande Armée le 24 juin 1812, comme commandant d'armes à Merseburg. En Novembre 1813, il commande le dépôt des conscrits réfractaires de Wesel évacué sur Maëstricht. Rentré en France à la fin de l'année 1813, il est placé en non activité en juin 1814. Retraité en janvier 1815, avec le retour des Bourbons, il reprend du service, et commande la 2ème Compagnie de Gendarmerie d'Ajaccio en Corse. Il sera définitivement admis à la retraite le 1er janvier 1816.
Antoine MORANDINI a été nommé Chevalier d'Empire le 15 août 1809, par lettres patentes du 02 septembre 1810. Il a été nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 16 mars 1806, et Chevalier de St Louis le 9 avril 1817.
A été proposé par SOULT pour le grade d'Officier le 23 juillet 1807 à Koenigsberg suite à sa blessure à Heilsberg. La décoration lui aurait
Il avait été blessé à Austerlitz (1805), Eylau (1807), Heilsberg (1807) et Ebersberg (1809) où il est fait prisonnier. Il s'éteint à Moïta le 29 avril 1831 à l'age de 65 ans.

Le capitaine CASABIANCA Pierre François, fils du général et sénateur Raphaël CASABIANCA. Il assurera l'intérim du bataillon après la bataille d'Ebersberg (3 mai 1809) pendant la captivité et la convalescence de MORANDINI. A la dissolution du bataillon, il commandera le 11ème Léger, dont les Tirailleurs Corses constituent le 1er bataillon. Il mourra de la suite de blessures le 11 août 1812 pendant la campagne de Russie. Il est à noter que le 11ème Léger aura l'insigne honneur de porter dans les soies de son drapeau les batailles auxquelles les Tirailleurs Corses ont participé. Mais ceci est une autre histoire.

LES TIRAILLEURS CORSES – 1803-1811
Si l'on peut réaliser très facilement l'historique de la formation des Tirailleurs Corses, grâce aux merveilleuses Archives de Vincennes, on ne peut en dire autant en ce qui concerne leur uniforme.
Il existe au Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale une gouache originale du grand peintre Italien Quinto CENNI représentant un Voltigeur de la Légion Corse, Ce même soldat devient un Voltigeur Corse quelques années plus tard lorsque CENNI travaille pour Humbert 1er. Ceci prouve que le méticuleux CENNI, tout en étant sûr de sa source ne savait exactement pas à quelle formation Corse l'attribuer. Les grands « Anciens » Français que sont les dessinateurs BENIGNI et BOISSELIER, se basant sur des notes manuscrites de CARL, et sur une suite d'aquarelles naïves appelées Alphabet Militaire, ont dessiné un uniforme brun marron distingué de rouge en 1808 et de vert en 1809. De plus la classique giberne à la corse est encadrée par des fontes contenant chacune un pistolet, pour BENIGNI, alors que BOISSELIER la représente sans fonte dans la 144° série des magnifiques cartes du regretté Commandant BUCQUOY. Il est donc très difficile de faire la part de la vérité, essayons toutefois de cerner le problème.
En mai 1803, les Chasseurs Corses, forment le 3ème Bataillon de la 8ème demi-brigade d'Infanterie Légère. En avril 1804, ce bataillon devient autonome et prend le titre de Tirailleurs Corses, il est habillé comme un bataillon d'Infanterie Légère classique, la preuve formelle est un rapport d'inspection signé par le général SCHINER et daté du 15 juillet 1805 qui dit que l'on a employé 944,86 m de drap bleu, 23,82 m de drap blanc pour faire les passepoils et 15,88m de drap rouge. Le bataillon compte 999 shakots (sic). Sur un autre état d'inspection passé à Deux-Ponts, le 15 mars 1808, on peut lire qu'il y a en magasin des draps de couleur bleu, rouge et blanc (donc classique pour un bataillon d'Infanterie Légère) mais aussi du drap vert !
Ce qui semble confirmer cette mystérieuse source Italienne de Quinto CENNI. On peut donc être presque sûr qu'entre Juillet 1805 et Mars 1808, les Tirailleurs Corses ont distingué leur uniforme de drap vert, suivant en cela les Sapeurs, Tambours et Musiciens du 8ème Léger dont ils sont issus.
Officiellement donc aucune pièce de drap marron n'apparaît jusqu'en mars 1808, après cette date, le dossier du Bataillon est muet sur la question des draps, on peut donc supposer que les tenues marrons ont existés, tout est possible en uniformologie, amis ce qui me semble bizarre c'est qu'un Bataillon d'Elite qui touche une Aigle, qui est commandé pendant trois ans par le propre cousin de l'Empereur, Philippe d'ORNANO (futur Colonel des Dragons de la Garde) qui se couvre de gloire à Austerlitz, sous les ordres du Maréchal SOULT, qui, à Wagram fait partie des célèbres « Grenadiers d'OUDINOT », ce qui m'intrigue donc c'est que ce Bataillon d'Élite revêt un uniforme dont la couleur est en général réservée (dans l'armée française bien sur et les Hussards mis à part ) à des troupes non combattantes ou auxiliaires telles les Pionniers Noirs, les Infirmiers ou le Train. RIGO – Peintre de l'Armée.

Marcus Maximus25 Sep 2018 1:27 p.m. PST

Ooooh many thanks von W. What an interesting piece regarding uniform colours! Merci beaucoup!

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